Pages d'un carnet

 

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C'est sous ce titre que fin 1958, écoutant la radio et attendant une nouvelle affectation, le prefet Christian Delaballe a raconté, en 181 pages 21x 27 dactylographiées et sommairement reliées, son experience de premier prefet de Mostaganem, après que la sous prefecture soit érigée en préfecture, de janvier 1957 à mai 1958.

 

Il ne s'agit pas d'une publication, mais bien plutôt d'une sorte de rapport de mission, avec tout de même des annotations personnelles.

J'en ai scanné l'essentiel:

- Le prefet Delaballe raconte d'abord comment il a été choisi pour cette mission dangereuse.

- Puis il fait le point de la situation à son arrivée en janvier 1957. cliquer ici.

- Il décrit ensuite les conditions de travail, matérielles, et ses collaborateurs. Il obtient de rapatrier l'état major de la 5 ème D.B. de Mascara à Mostaganem, de façon à faciliter les liens, et de modifier les limites des régions militaires pour qu'elles coincident avec celles du département.

- Il s'attaque ensuite à la réforme municipale, cliquer ici.

- Tout de suite il est confronté à une crise majeure, la gréve insurrectionnelle décidée par le F.L.N. cliquer ici

- Il decrit les conditions du terrorisme urbain, et l'inefficacité des actions policiéres.

- Il raconte les differentes confréries qui se partagent la vie religieuse.

- Il va à Alger et raconte l'ambiance. Il réclame des troupes pour le département, il obtient des promesses.

- Il met en place le nouveau conseil général du nouveau département, nommé vu les circonstances. Le F.L.N. assassine immédiatement tous les musulmans. cliquer ici. je n'ai pas scanné son récit d'autres crimes en particulier l'assassinat du cheikh Ben Toukouk.

- La pression du F.L.N. devenant insupportable, des douars demandent à se rallier et des armes. Malgré les efforts du prefet Delaballe, le gouvernement et les militaires ne donnent pas suite, craignant vu le manque de moyens de protection, des drames analogues à celui de Melouza.

- A partir d'août 1957, le prefet raconte que le travail minutieux de l'armée, quelques batailles remportées éliminant les katibas, les arrestations de la police font que les récoltes se passent parfaitement bien. Le F.L.N. a perdu le contrôle des campagnes. De plus le prix du raisin a considerablement augmenté. L'espoir change de camp.

- Le Prefet raconte que dans un but d'information il recevait comme tous ses collégues d'innombrables délegations de tout poil. Il donne (cliquer ici) la presentation qu'il faisait du departement de Mostaganem.

- Ensuite vient la mise en place de la loi cadre. Beaucoup ont oublié, car ce fût fugitif, que Mostagenem devait être la capitale d'une des 5 régions autonomes qui devaient se partager l'Algérie. cliquer ici.

- Puis vient le 13 mai 1958, le préfet raconte, cliquer ici.

 

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