Juillet 1959

 

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Premier juillet 1.959:

Deux tueurs du F.L.N., le chef de la willaya 5 et son adjoint, l'un condamné à mort cinq fois, l'autre onze fois pour en tout 83 assassinats sont passés par les armes (innovation, avant ils étaient guillotinés) à Oran.

50 rebelles hors de combat dans l'atlas saharien.

 Les militants F.L.N. détenus dans les prisons de métropole mettent fin à leur grève de la faim. Aucun mort à déplorer.

Arrestation de 9 militants F.L.N. à Lyon.

 

2 juillet 1.959:

A la demande de Soustelle, les deux auteurs de l'attentat qui a failli le tuer sont graciés par De gaulle. Soustelle est vieux style.

 

3 juillet 1.959:

Les billets algériens sont supprimés, le même papier monnaie a cours sur les deux rives de la Méditerranée

 A Rueil-Malmaison, sous un pont routier, des passants découvrent le cadavre d'un homme proprement égorgé. Non loin, une européenne étranglée avec du fil électrique.

Rue Morand, dans le 11ème, à l'arrière d'un camion, un autre étranglé avec du fil électrique (ce doit être la mode- ou c'est un tueur spécialisé) dans un sac, qui porte une pancarte "traître au FLN."

 

4 juillet 1.959:

Embuscade près Orleansville, 25 militaires français tués, 7 européens et 18 musulmans.

 

5 juillet 1.959:

 Les députés élus au collège unique en algérie décident de se regrouper dans un groupe parlementaire qui prend le nom de "unité de la république".

Le capitaine Raymond Montaner qui a proposé la création d'un bataillon de harkis à Paris est chargé d'établir un exposé des motifs détaillés qu'il adresse à l'état-major du SAT -FMA le 5 juillet 1959, intitulé "Destruction de l'organisation rebelle dans le département de la Seine. Une solution, la seule!". L'auteur y souligne que, pour assurer le succès de l'action psychosociale initiée par le SAT-FMA et la préfecture de police, il faut détruire l'organisation du FLN. En un mot, enlever l'obstacle répressif qui perturbe la venue de la population algérienne vers les services sociaux français et réclame la création d'une force supplétive capable de s'infiltrer chez l'adversaire et de détruire l'organisation terroriste. Dans son projet initial, l'unité devrait se composer d'agents doubles inspirés des "bleus de chauffe d'Alger" dont la mission était de semer un climat de méfiance généralisé. Enfin, Raymond Montaner insiste sur la qualité du recrutement, à savoir, selon ses termes, des "musulmans français acquis à la France, et non des MNA ou autres FMA politisés" et réclame, dans ce rapport, l'éloignement vers des départements métropolitains éloignés de Paris et l'Algérie des éléments nationalistes jugés les plus dangereux.

Le rapport est accueilli favorablement par le préfet de police qui le transmet au ministère de l'Intérieur le 29 juillet 1959. Maurice Papon, lassé de l'inefficacité procédurière des services de la police judiciaire, se rallie au point de vue du capitaine Montaner et intègre le contenu de ce rapport dans une réflexion générale sur l'internement des militants nationalistes et leur transfert en Algérie.

D'après "Les calots bleus et la bataille de Paris" Rémy Valat, ISBN 978 2 84186 382 2

A Rome, le F.L.N. commet un attentat contre des locaux français.

Challe lance l'opération "Etincelle" dans la Hodna.

 

 6 juillet 1.959:

A Boghari une bombe artisanale explose au "foyer musulman" et tue deux enfants de 5 et 7 ans.

Dans le grand sud (Negrine) une caravane de chameau portant des armes et des munitions est interceptée.

 

7 juillet 1.959:

Le bachaga Boualem, député, vice président de l'assemblée nationale déclare: "le drapeau tricolore doit flotter sur les vivants et non ensevelir les morts". Il sera enseveli en Camargue, dans les années 70, sans drapeau tricolore.

 

8 juillet 1.959:

rien.

 

9 juillet 1.959:

Danielle Minne, communiste qui a posé des bombes à Alger en 56, faisant plusieurs morts parmi ses camarades étudiants, ensuite arrêtée lors d'un accrochage dans le maquis fin 56, condamnée à 7 ans de prison.

Sa peine purgée Danielle rejoindra son amant, chef F.L.N. Après sa répudiation, elle sera nommée professeur de "l'histoire de la décolonisation" à la faculté de Toulouse. L'université française s'honore ainsi avec Minne et Boudarel d'avoir dans ses rangs des terroristes et des tortionnaires authentiques capables de former pratiquement ses élèves.

 

10 juillet 1.959:

 rien.

 

 11 juillet 1.959:

rien.

 

12 juillet 1.959:

rien.

 

13 juillet 1.959:

Grande opération en Kabylie, 173 rebelles tués ou arrêtés.

12 morts dans toute l'algérie, dont deux agriculteurs assassinés à la mitraillette dans leur ferme de sidi moussa.

13 juillet 1959: l'embuscade. Une trentaine d'hommes, en six véhicules, sont en ouverture de route entre le réseau électrifié et la frontière marocaine, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest d'Aïn Sefra. Ils tombent dans une embuscade, à Ben-Krou dans la région de Sussifa, tendue par 200 djounoud qui les submergent. Les hommes giclent des véhicules et ripostent comme ils peuvent. Mais sous la puissance de feu des assaillants, les dragons sont décimés. Il y aura quinze tués (3 officiers, 3 sous-officiers et 9 hommes de troupe), deux blessés et quatre disparus.

Après l'anéantissement complet du groupe, le restant de l'escadron venant en renfort a sauté sur les mines! Il ne reste plus que quatre survivants: Maurice LANFROY, (après deux ans de service), Marcel BRAUN, Henri GARAT et Joël FOUGET prisonniers du F.L.N. FOUGET est incapable de suivre le rythme de marche imposé par leur escorte; un de ses mollets a été arraché par une balle. Donc, il est exécuté.

Les autres sont entraînés tout au sud du barrage, évitant le réseau électrifié, puis traversant plusieurs djebels, ils remontent ensuite vers le nord, pour finalement rejoindre Oujda. . Les trois captifs sont assez bien nourris. Ils sont soignés de leurs blessures. LANFROY aura même une intervention dentaire. Incarcérés au Maroc, Braun et Garat seront libérés le 31-12-1959. Après leur libération, de retour en France, suite à un petit séjour au Val-de-Grâce pour passer des visites médicales, ils sont enfin libérés, peuvent rentrer chez eux, mais par leurs propres moyens et sans que ne leur soit remise la moindre somme d'argent; rien n'a été prévu.

LANFROY reste ainsi seul à tourner en rond, parfois il désespère. Il n'y a pas d'interrogatoire, pas de mauvais traitement, ni de promesses. Pendant ce temps, des pourparlers ont lieu et l'A.L.N. renonce à exécuter le brigadier chef LANFROY, à condition que le gouvernement français renonce également à exécuter l'ex-lieutenant Ben CHÉRIF, déserteur, assassin de tirailleurs, et condamné à mort.

Puis, trois autres prisonniers le rejoignent: Georges DUPLESSIS, André ROBERT, et plus tard Gérard PALISSE. La vie s'écoule au jour le jour. Ils sont sous la surveillance de neuf gardes.

Le 16 mai 1962 au matin, les gardes leur distribuent des tenues portant un insigne de la Croix Rouge sur le bras. Quelques heures plus tard ils sont transportés à Rabat, dans un immeuble abritant la mission permanente du G.P.R.A. auprès des autorités marocaines. Enfin, la Croix Rouge Internationale les prendra en charge. Ils seront dirigés vers l'Ambassade de France qui leur remet des vêtements civils ... avant le départ pour l'aéroport et leur installation dans un avion de ligne. Ils seront accueillis à Orly et dirigés vers l'hôpital militaire de Val-de-Grâce pour passer des visites médicales.

LANFROY Maurice fut libéré le 16-05-1962 à Rabat, après 34 mois de captivité. Il avait a été appelé sous les drapeaux le 01-07-1957, puis libéré de ses obligations militaires le 241962, soit près de 5 ans sous les drapeaux!

"Militaires français prisonniers du F.L.N. ou disparus en Algérie", jean-Yves Jaffrés,

 Pour le 14 juillet et l'achoura réunis, De gaulle libère 5.000 prisonniers ou assignés à résidence FLN.

 

14 juillet 1.959:

 Juste avant les cérémonies officielles, le F.L.N. assassine Bey Bagdad, sixième porte drapeau de la section de Mostaganem des anciens combattants à l'être, c'est la seule façon d'éviter qu'un porte drapeau musulman soit dans le défilé, Addad Ali se porte volontaire comme successeur, il défile, il sera à son tour assassiné le 11 septembre, septième victime à ce poste.

 

  15 juillet 1.959:

 De gaulle inaugure le sénat de la communauté, pièce maîtresse de sa future construction politique, la Communauté.

Embuscade dans le Hodna, 19 tués du 11 ème B.T.

 

16 juillet 1.959:

rien.

 

17 juillet 1.959:

rien.

 

18 juillet 1.959:

Quatre membres de la famille du député maire musulman, Ali Mallem sont enlevés à Batna.

A Cherchell, un européen tué et son frère grièvement blessé.

 

19 juillet 1.959:

Depuis Tunis, le F.L.N. affirme que "l'état-major français prépare une monstrueuse provocation".

 

20 juillet 1.959:

 La police arête à Lyon la totalité de l'état major de la willaya 2- france. (18 personnes). 25 millions, des armes, des explosifs, les plans d'un sabotage à l'usine à gaz de Gerland, du dépôt d'essence du port Edouard Herriot, de l'aéroport de Bron, de l'usine chimique de Feyzin, de centraux téléphoniques...

 

21 juillet 1.959:

Deux députés d'algérie, messieurs Chibi Abdelkader (de bône) et Benjelida Ali (de Sétif) demandent que la paix soit rapidement ramenée en algérie.

 

22 juillet 1.959:

Aprés dix jours de repos et de mise en ordre, Challe donne l'ordre d'attaquer la grande Kabylie (operation "Jumelles"). Il en prend le commandement direct, et installe son PC là où était Amirouche, au col de Chellata.

 

23 juillet 1.959:

A Tunis, le président Bourguiba dénonce les troupes du F.L.N. stationnées sur son sol, qui ont livré combat aux troupes tunisiennes. (au total ces combats coûteront 4.000 hommes au F.L.N.). Il se murmure que la victoire des troupes Tunisiennes doit beaucoup à une aide massive des troupes françaises. Il s'agit des combats engagés pour aider le GPRA contre une rebellion nasserienne.

 

24 juillet 1.959:

Dans le cadre de l'opération jumelle (ratissage par des unités de grande réserve des massifs montagneux) 26.000 hommes ratissent la Kabylie, à la recherche de Mohand ou El Hadj, qui a remplacé Amirouche.

Embuscade à Philippeville, 9 soldats tués, 6 blessés.

Tout un chantier de pose de câbles téléphoniques ( dix personnes, en majorité musulmane) enlevé par les rebelles à M'ziha.

 A Versailles échange de coups de feu entre F.L.N. et MNA, deux morts dont un passant.

A Martigues deux musulmans assassinés, sans doute un règlement de compte.

 

25 juillet 1.959:

 Le 25 juillet 1959, Challe publie une note sur les SAS qui en fixe l'objectif et le rôle. Par un paradoxe amusant, la militarisation des S.A.S. qu'il met en place est le symbole du stade ultime de la pacification.

Le progrès de la pacification va paradoxalement conduire non pas à "civiliser" les S.A.S mais à décentraliser entre leurs mains la fonction militaire . Les progrès de la pacification conduisent le commandement à modifier l'organisation locale de pacification avec l'objectif de libérer en vue d'autres missions les unités organiques implantées, tout en assurant la sécurité des populations avec un dispositif allégé mais non moins adapté. Cet objectif, en termes militaires, est de concentrer les moyens disponibles sur deux types d'opérations, une implantation plus dense dans les régions où subsistent des éléments rebelles groupés, et la poursuite des grandes opérations qui passent dans ces régions leur rouleau compresseur. Le Général Challe se propose d'augmenter les réserves générales, mais aussi l'implantation dans les montagnes- refuges.

La sécurité des zones pacifiées est désormais conçue de manière dynamique. Il ne s'agit plus de maintenir partout des effectifs nombreux pouvant théoriquement répondre, en tout temps et partout, à une action rebelle concentrée sur un point quelconque du territoire; cette conception de quadrillage inopérante n'avait servi qu'à tenir... les postes. Le nouveau dispositif de sécurité est initialement réservé à des régions pacifiées, au sens militaire du terme, c'est-à-dire que les rebelles ne peuvent plus y faire peser de menace importante. Le dispositif s'adapte doublement, en diminuant les effectifs locaux, antérieurement dispersés dans les postes et en les organisant autrement, le principe étant d'assurer aux populations une capacité de résistance supérieure à la menace rebelle, au moins le temps nécessaire à l'intervention de renforts amis. Les principes de cette nouvelle organisation seront repris par la directive sur la pacification du Général Challe :

- un commandement territorial indépendant des unités, (si possible) sans mouvements de personnel, par transformation des unités en place;

- stricte coïncidence des limites militaires et administratives;

- la subordination directe des S.A.S. aux Commandants de quartier pour tout ce qui concerne le Maintien de l'.Ordre.

L'ensemble des textes émis, de mai à décembre 1959, par le Ministère de la Défense, le Délégué Général ou le Commandement en Algérie, et qui régissent la nouvelle structure lui donnent le caractère d'une organisation à vocation définitive : " [Ces] organes essentiellement adaptés aux tâches de maintien de l'ordre et de la pacification [sont] destinés à demeurer même après la fin des hostilités."

Mais la mise en place pour l'ensemble de l'Algérie n'est prévue d'abord que progressivement, "dès maintenant en Oranie, sur une échelle plus limitée dans les Régions Territoriales d'Alger et de Constantine". A l'échelon de la zone, qui coïncide désormais avec le département, ne subsistent que des éléments de commandement et de service, les opérations militaires éventuelles relevant du commandement supérieur. A l'échelon du secteur, qui coïncide avec l'arrondissement, à l'Etat-Major sont ajoutés une compagnie de commandement et un commando de secteur. Le commando de secteur amalgame 69 réguliers (3 officiers, 19 sous-officiers, 47 hommes de troupe) et 81 Harkis. Ailleurs, on trouvera une variante: 86 réguliers et 108 Harkis. Cependant, si le secteur est désormais distinct d'une unité de secteur, il dispose d'un "bataillon de secteur", constitué par les "compagnies support de quartier" qui éventuellement peuvent être appelées, dans le secteur, à effectuer, regroupées, des opérations. Ce bataillon a pour chef de corps le commandant en second du secteur.

 Le secteur est articulé en quartiers de pacification, et- c'est ici que réside l'originalité principale de la réforme - sur le terrain, le pouvoir militaire est donné aux chefs de S.A.S.: "Il a été décidé de confier aux SAS des responsabilités de maintien de l'ordre en les intégrant plus étroitement dans le dispositif militaire." Le quartier comprend au moins trois S.A.S. Son commandement est confié à un officier qui peut être l'un des officiers S.A.S. Le quartier dispose d'une compagnie support de quartier, d'un goum encadré par les cadres de la compagnie support, des Maghzens des S.A.S. ainsi que des éléments de gendarmerie et des autodéfenses. Ses moyens sont complétés par des éléments civils: équipes du service de formation des jeunes, et infirmières, A.S.S.R.A. Les S.A.S. de leur côté disposent de leurs moyens propres, leur Maghzen, leurs autodéfenses, étoffés d'éléments de "renforcement" fournis par la compagnie support de quartier (2 sous-officiers et 8 hommes de troupe); d'où leur nouvelle appellation de S.A.S renforcées.

En bref la réforme se résume en deux termes: identité des circonscriptions territoriales, militaires et civiles; en revanche les troupes qui demeurent stationnées dans le secteur échappent à la sclérose d'une implantation figée: elles peuvent à l'occasion être regroupées, mais le bataillon de secteur a ses compagnies dans les quartiers, et celles-ci distribuent une partie de leurs éléments aux S.A.S. Simultanément le rôle des S.A.S. est étendu à tous les domaines d'intervention civils et militaires, leur mission ayant été redéfinie par une note du Délégué Général. La stratégie globale demeure: destruction du F.L.N., retour à l'ordre, intensification du développement économique, culturel et social, accélération de la promotion musulmane. Sur cet axe, les officiers S.A.S. reçoivent la mission de maintien de l'ordre et de la pacification. Ils sont localement le "prolongement" de l'action départementale dans tous les domaines.

Bien entendu, le Délégué Général ne manque pas de rappeler que l'administration civile n'a pas tout à fait disparu, puisque le système des S.A.S. renforcées fonctionne sous l'autorité du commandant de secteur qui "associe étroitement le sous-préfet, son collaborateur direct, à l'élaboration des décisions en la matière."

 Le nouveau dispositif se met rapidement en place, en tache d'huile d'Ouest en Est, en commençant par l'Oranie, suivant en quelque sorte le même déploiement militaire que les grandes opérations. Dans une premier temps, le "Plan Victor", approuvé par le Ministre des Armées en novembre 1959, autorise la nouvelle structure dans douze secteurs, le secteur de Cherchell dans l'Algérois, et onze secteurs en Oranie. Aussitôt la mise en place s'effectue en décembre, avec quelques variantes: en Oranie, douze secteurs de pacification sont établis, dans les zones Nord et Centre, ce qui libère 11.000 hommes, quatre régiments et quatre bataillons aussitôt appliqués à la pacification de l'Ouarsenis. Le dispositif est esquissé en outre dans deux premiers secteurs du Constantinois, ceux de Boghari et d'Aïn Mlila. Début 1960, le mouvement se précipite. En février, le Commandant en Chef se dit "décidé" à terminer la mise en place dans tous les secteurs dès 1960. En mars, l'accélération devient officielle, Challe demande que tous les secteurs, même ceux où la pacification n'a pas atteint le degré souhaitable s'y conforment.

 Toujours copieusement copié sur Nicolas Kayanakis, " Algérie 1960, la victoire trahie " Editions Atlantis, ISBN 3-932711-16-5

 

26 juillet 1.959:

Le train rapide (l'inox) Alger Oran saute sur une mine.

Un jeune homme assassiné à Guelma.

 

27 juillet 1.959:

Premier bilan de Jumelles en Kabylie: 182 rebelles tués, 40 prisonniers, nombreuses armes récupérées. Deux morts et 18 blessés seulement parmi les paras et les légionnaires.

Après la séance rituelle de torture, le F.L.N. égorge quatre français musulmans (dont deux vieillards anciens combattants de 70 ans) pour les punir d'avoir des fils dans l'armée française, à Mdareg-Narou.

 A Carpentras, un patron de bar qui refusait de payer "l'impôt révolutionnaire" assassiné dans son bar.

 

28 juillet 1.959:

A Bougie, mitraillage d'une fête foraine, deux enfants tués (un juif et un musulman) 11 autres blessés.

A Tizi Ouzou, un peintre suisse et son épouse enlevés par les rebelles.

 

29 juillet 1.959:

A Oran le tribunal condamne six terroristes à mort.

 

30 juillet 1.959:

rien.

 

31 juillet 1.959:

 De gaulle s'entretient à paris avec le secrétaire général de l'ONU.

 Le maire du village de Paul Robert assassiné dans son champs.

Les militaires font le bilan de l'engagement des musulmans au coté de l'armée française, "130.000 sont engagés dans nos troupes, 25.000 sont organisés en auto-defense de 1.200 villages".